A l'image de mon samedi soir ce dimanche est bien tristounet. Pourtant le soleil est au plus haut, l'air est presque respirable pour une journée aussi chaude, je sens la chaleur qui s'accumule sur les toits en taule laissant entendre de petis craquements à peine audible pour celui qui n'y prête pas attention. Bref, tout devrait me sembler agréable et d'une certaine manière c'est le cas cependant je reste triste, le coeur gros, mélancolique.
Depuis le début de l'après-midi je ne cesse de penser à des moments passés. Des instants où j'étais accompagné... . Chose évidemment rare en ce moment, la solitude étant ma comparse journalière. Quoiqu'il en soi, je me remémorais des tas de choses, certaines décevantes, d'autres apaisantes, d'autres encore étonnament agréables. le problème avec ces réminiscences c'est le regret éternel qui en découle. Je n'échappe pas à la règle.
Je vis dans le regret d'une façon étouffé, certe, mais c'est bel et bien le cas. J'ai parfois mal agis, fais énormement d'erreurs, j'ai décu, peut-être rendu heureux quelques personnes à quelques moment mais hélas mon esprit ne daigne s'en souvenir. Alors j'essai de faire le vide, de m'occuper à telle ou telle activité, je m'acharne à terminer un tableau, j'écoute de la musique, je laisse mon esprit aller ça et là mais au final je me sens intimement triste.
Comme d'habitude demain j'irai mieux, il n'en demeure que à cet instant présent j'aimerai pouvoir sourire plus qu'un rictus... .
Vivement demain...