Je viens de regarder un film magnifique qui se nomme "Eternal Sunshine of the spotless mind" et j'en suis tout retourné... .

Il est évident que je suis sensible à tout films dit "à l'eau de rose" mais tout de même peu nombreux sont ceux à me donner matière à réfléchir, à rever... .

Celui-ci en fait parti. Je vous passerai l'histoire qui vous lasserait certainement si elle prennait forme sous mes doigts agités mais retenez juste que ce long métrage parle de combien les souvenirs et la mélancolie, que ceux-ci procurent, est au final quelque chose avec lesquel il est important de vivre.

L'amour connu jadis, ces moments passés avec l'être chère, ces instants qui ont construient la complicité qui nous liait avec cette personnes, sont autant de choses qu'il est bon à se rappeller.

Je parle là des bon moments biensûr mais même dans ces instants de dureté il demeure l'image de la personne aimé qui depuis n'est plus à nos côtés. Cette image arrive à imprégner notre personne de cette mélancolie que les jours d'automne accompagnent si bien.

A mon tour je me plais à repenser, à ressasser sans relâche tout ces moments qui me, qui "nous", étaient propre.

Les souvenirs... .

Il ne restent souvent que ceux-ci pour croire apercevoir le sourire de ces personnes qui nous sont toujours chères... .

Cela fait bien quelques semaines voir un ou deux mois que je n'aie pas pris le temps d'écrire quelques lignes et à vrai dire je n'en ressentais nullement le besoin.

Septembre est vite arrivé et avec ce mois des tas de soucis ont refait surface dans ma petite tête. Le premier de tout ceux-ci est mes études et la manière dont je me dois de les aborder.

Je me dois d'être serieux car c'est un double pari, celui de les réussir comme tout bon étudiant mais surtout celui d'arriver a vivre tout en les poursuivant.

La motivation est de plus en plus grande à chaque nouveaux cours, de par les matières que j'aborde et étudie mais aussi de par l'ambiance studieuse et... comment dire... assez cérébrale qui y règne. C'est bête à dire mais cette qtmosphère de savoir constant est vraiment quelque chose de très très attrayant. Je découvre la Fac à 27 ans... . Certains trouveront cela fou ou dénué de sens, cependant je n'aie jamais trouver plus de sens à mes actes qu'à ce moment présent.

Je côtoie des gens de tout lieux, de toutes origines et de toutes provenances scolaires et lors de nos conversations, il est vrai que c'est très enrichissant de méditer sur sa conditions quand on écoute celle des autres.

J'espère que les mois passeront et que je resterais fidèle à cette démarche d'apprentissage que j'entreprends cette année.

Etrange ressenti que j'ai pu avoir il y a deux jours.

J'étais parti voir la peinture d'amis à Gennevilliers. celle-ci se termina sur les coups de 20h donc comme d'habitude je pris le chemin du 166 pour rentrer chez moi.

Le temps était mitigé, un rien de nuage, un rien de ciel bleu et beaucoup de vent. celui-ci accentua les effets de grisailles puis de ciel découvert c'était assez attrayant à regarder.

J'avais de la musique sur les oreilles pour m'accompagner et le bus était quasiment vide de toutes âmes. Cela me permis de me trouver une place assise confortable et de regarder le décors filer au rythme des mesures vibrantes dans ma tête.

Curieusement, une sorte de plénitude me gagna, le paysage urbain défila sous mon regard toujours curieux de découvrir quelque chose ne cadrant pas avec celui-ci, la musique amplifiait cette sensation de bien-être. c'est difficile à décrire mais c'était tout un ensemble de choses et de penser qui me mettaient bien. Je me sentais "entier".

Aussi subitement qu'elle arriva cette sensation s'éclipsa curieusement et je repris mon chemin jusqu'à la caz l'esprit toujours pleins de rêves... .

"L'air comprimé tremblait au moindre son, et, comme des géants, de tout les toits de l'un et de l'autre quais, on voyait monter et courir vers les airs, à travers le ciel froid, des colonnes de fumée, qui se mêlaient et s'entretissaient en progressant, de sorte que, semblait-il, c'étaient de nouveaux bâtiments qui se dressaient au-dessus des anciens, une nouvelle ville qui s'agençait dans l'air...
Il semblait, en fin de compte, que tout ce monde, avec tous ses habitants, les forts comme les faibles, toutes ses habitations, les refuges des mendiants et les palais dorés- la joie des puissants de ce monde, en cette heure de ténèbres, ressemblait à un songe fantastique, magique, à un rêve qui, à son tour, devait disparaître d'un instant à l'autre, devait se fondre en vapeur dans un ciel bleu noir."

Fédor Dostoïevski, Un coeur faible, 1848

J'ai tendance à souvent citer cet extrait de Dostoïevski, à mes yeux celui-ci est formidable dans la manière qu'il a de décrire une ville. Cet extrait me parle vraiment ^^

Petite toile que j'ai finis hier, je dois avouer que celle-ci fut longue et laborieuse à exécuter mais le rendu mes correspond tout a fait.

Rien que des traits, aucunes courbes comme pour signifier que j'aimerai pouvoir avancer sans jamais emprunter un seul virage dans ma vie. Quoiqu'il en soi cet amas de couleurs en tout sens reflète bien la complexité de mon être (conclusion purement égocentrique mais bon, il s'agit de moi donc pourquoi ne pas l'être).

Je ne sais pas quel sorte d'énergie dégage de cette petite chose, si énergie il y a, mais j'apprécie la regarder, me perdre à travers ces lignes. la prochaine sera aussi tordu que celle-ci c'est certain.

Yann où le paroxysme de l'esprit droit mais tordu ^^

A l'image de cette illustration de mon ami Roy, la vie se fait pressante, angoissante, un rien fatiguante, usante, stressante, autant de qualificatif qui finissent par "ante" pour signifier des ressenties à son égard.

Je suis, ces derniers jours, pleins d'animosité envers elle, on me dira, Yann, donne toi les moyens de réussir avant de te plaindre. Je repondrai: certe, néanmoins là n'est pas le problème, ces moyens je me les donne depuis quelques temps déjà. Le soucis se situe à d'autres niveaux.

Je ne vis pas pleinement les choses, j'en aie en moi des milliers qui bouillonnent et demandent a sortir. Chaque jours je les entends crier "laisse nous sortir". Hélas, tout n'est pas si évident, la vie m'empêche d'être là où j'aimerai être, d'être avec les personnes que j'aime réellement, je sais c'est facile de tout mettre sur le dos de celle-ci mais quand on ne peut donner un nom à cette sorte de frein qui nous habite les conclusions deviennent plus simple.

Chaque nouveau jour est pour moi une quête continuelle d'espérance à approcher cet instant où enfin je vivrai pleinement les choses, où mes ressenties, mes sensations seront épanouient, à leur paroxysme... .

Vivement ce moment...

Petite après-midi avec un ami dans un terrain vague des plus anodin.

L'envie nous prit donc de peindre un petit peu, j'ai pu faire la pièce de droite et mon ami Paco le petit personnage tout sympathique de gauche :)

Les couleurs sont pour ma part assez sobre et terne mais bon c'est un peu à l'image de mon état d'esprit actuel. Cela dit j'aime beaucoup le rendu :)

A l'image de mon samedi soir ce dimanche est bien tristounet. Pourtant le soleil est au plus haut, l'air est presque respirable pour une journée aussi chaude, je sens la chaleur qui s'accumule sur les toits en taule laissant entendre de petis craquements à peine audible pour celui qui n'y prête pas attention. Bref, tout devrait me sembler agréable et d'une certaine manière c'est le cas cependant je reste triste, le coeur gros, mélancolique.

Depuis le début de l'après-midi je ne cesse de penser à des moments passés. Des instants où j'étais accompagné... . Chose évidemment rare en ce moment, la solitude étant ma comparse journalière. Quoiqu'il en soi, je me remémorais des tas de choses, certaines décevantes, d'autres apaisantes, d'autres encore étonnament agréables. le problème avec ces réminiscences c'est le regret éternel qui en découle. Je n'échappe pas à la règle.

Je vis dans le regret d'une façon étouffé, certe, mais c'est bel et bien le cas. J'ai parfois mal agis, fais énormement d'erreurs, j'ai décu, peut-être rendu heureux quelques personnes à quelques moment mais hélas mon esprit ne daigne s'en souvenir. Alors j'essai de faire le vide, de m'occuper à telle ou telle activité, je m'acharne à terminer un tableau, j'écoute de la musique, je laisse mon esprit aller ça et là mais au final je me sens intimement triste.

Comme d'habitude demain j'irai mieux, il n'en demeure que à cet instant présent j'aimerai pouvoir sourire plus qu'un rictus... .

Vivement demain...